Première méharée. Avant…

Sud Tunisie

Mes bagages étaient fin prêts. J’avais la panoplie complète inscrite sur la fiche technique que l’agence de voyages française m’avait remise :

  • le matelas mousse (finalement pas nécessaire puisqu’un matelas était fourni)
  • le duvet auquel j’avais ajouté en plus un sac intérieur polaire pour être sûre de ne pas avoir froid (C’est bien connu, les nuits sont froides dans le désert – en hiver ! Je n’ai pas regretté.)
  • toute la liste de vêtements indiqués (dont je n’ai utilisé qu’un petit quart, la liste ne faisant aucune différence entre les saisons chaudes, froides et intermédiaires)
  • des chaussures de randonnée souples, légères et aérées (J’avais trouvé des chaussures appelées « sahariennes », – rien que ça ! – mais dont les aérations laissaient – évidemment ! –  rentrer le sable…)
  • la gourde et les pastilles purifiantes pour l’eau, des couverts de camping (qui étaient en fait fournis)
  • les lunettes de soleil, la crème solaire et la biafine
  • la lampe frontale, le couteau de poche, les sacs plastique pour protéger du sable, les lacets de rechange, fil et aiguilles (Y a pas photo, on part vraiment dans le désert ! )
  • quelques affaires de toilette, les lingettes, le papier toilette (+ des allumettes pour le brûler), les pansements, une pharmacie personnelle

J’avais ajouté un livre et mon appareil photo, bien protégé dans un sac plastique, comme indiqué. Il ne me restait plus qu’à acheter un chèche sur place, l’indispensable couvre-tête du parfait nomade.

Je n’avais jamais pris autant de bagages !

Il faut dire aussi c’était aussi la première fois que je partais en voyage organisé. J’étais plutôt baroudeuse, partant souvent seule à l’étranger, avec un simple sac à dos et un bouquin pour me guider. Mais pour ce voyage dans un univers hostile, j’avais préféré prendre une option plus sage.

Comme l’agence était incapable de répondre à mes questions, je m’étais procuré quelques bouquins sur le désert, déjà assoiffée de tout connaitre.

Malgré tout quelques questions existentielles demeuraient :
Comment ça se passe pour le p’tit coin ?
6 jours sans se laver, ça va cocoter dans le groupe !

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